Fossile
Nom scientifique : Fossil
Fossile
Nom scientifique: Fossil
La description
Un fossile est le résultat de la minéralisation plus ou moins partielle des tissus d’organismes morts avant la période géologique actuelle. Comme pétrifiés dans la roche, ce sont des empreintes ou des restes d’animaux et de végétaux qui ont ainsi été recouverts de sédiments ou de cendres volcaniques. C’est un processus chimique plutôt rare qui s’applique généralement aux composants durs (os, coquilles, dents…) et aux végétaux qui se fossilisent également plutôt bien.
Propriétés physiques
Couleurs
Une grande variété de couleurs
Diaphanéité
Opaque
Informations générales
Propriétés thérapeutiques
Fossile a une énergie apaisante, diminue les sentiments de stress et d'anxiété et élimine activement les toxines du corps. Il est particulièrement recommandé aux gens d'affaires, car il est censé accélérer les réalisations, faciliter la communication positive et encourager les idées nouvelles. Vous pouvez également vous sentir plus à l'aise avec fossile , car on dit qu'il améliore la confiance en soi.
Formation
Curieusement les fossiles osseux sont parfois densément et localement rassemblés en grande quantité. Il y a plus de 70 millions d’années, de grandes quantités d’animaux (dinosaures notamment) semblent s’être noyés ou avoir été enfouis dans de la vase puis fossilisés ; les paléontologues en retrouvent des restes parfois très nombreux, comme au début des années 2000 dans la formation géologique « Maevarano » au Nord-Ouest de Madagascar. Une partie du site malgache (notamment étudié par Raymond Rogers, géologue du Macalester College de St. Paul) est extraordinairement « fossilifère » : 1 200 spécimens ont été trouvés dans une même couche sur une surface pas plus grande que le tiers d'un terrain de tennis ! Les paléontologues se demandent pourquoi tant d'animaux sont morts à la fois dans ces lieux. On invoque généralement les inondations, des catastrophes volcaniques, des coulées de boues ou des sécheresses dramatiques suivies de pluies diluviennes qui auraient rapidement enfoui les cadavres de grands et petits animaux, ou encore des bulles géantes de CO2 asphyxiant remontant d’un grand lac… mais une autre hypothèse a été avancée en 2017 pour expliquer ces mortalités « massives » et répétées. Les gros et petits animaux y sont curieusement morts les uns contre les autres, ils semblent avoir été tués sans discrimination (ce qui fait penser à un poison agissant très rapidement, capable de faire tomber des oiseaux du ciel… de manière répétée puisque plusieurs lits d’os se superposent les uns aux autres). De simples proliférations de micro algues toxiques auraient-elles pu tuer ces animaux (et peut-être même les avoir attirés)? Pour tester cette hypothèse on a recherché des traces fossiles de blooms (pullulations) de ces microalgues, mais de telles traces sont difficiles à mettre en évidence. Rogers note que certains animaux ont une posture arquée inhabituelle pour un animal mourant. Un dos arqué évoque les convulsions qu’on observe aujourd’hui lors de certains empoisonnements de vaches ayant bu de l’eau contaminée par certaines cyanobactéries. Rogers a aussi trouvé des croûtes inhabituelles de carbonates pouvant faire évoquer la présence d’un biofilm d’algues et/ou de bactéries encroutantes. Le grand nombre d'oiseaux morts est également intrigant (aujourd’hui on ne voit que très rarement dans la nature des oiseaux morts de mort naturelle, tout particulièrement dans l’eau (les oiseaux se cachent pour mourir). Rogers pense donc que le criminel pourrait être une microalgue ayant périodiquement pullulé sur le même site. Ce phénomène était connu en mer avec le phénomène de « zones mortes » : des centaines de restes de baleines et d'autres animaux marins se sont ainsi déposés devant l’actuel Chili, il y a 11 millions d'années et un nombre croissant de zones marines mortes est actuellement observé depuis quelques décennies dans le monde. Wighart von Koenigswald, paléontologue à l'Université de Bonn (Allemagne) cité par la revue Science se demande si des cyanotoxines ne pourraient pas expliquer le fameux gisement de Messel (des fosses datant de l’Éocène emplies de fossiles dont d'oiseaux et de chauves-souris). Des tortues en train de copuler et des juments enceintes y ont été trouvées sur différents niveaux (ce qui implique que le phénomène s’est reproduit et dans ces cas en période de reproduction. Cependant à Madagascar la preuve directe d’algues ou de toxines manque encore. Rogers songe à tenter d’en retrouver des traces fossiles (chimiques ou via des biomarqueurs).