Scapolite

Wernérite (de Andrada) : membre intermédiaire entre la méionite et la marialite pour un rapport de 3/1 à 1/2, nommé en l'honneur du minéralogiste allemand Abraham Gottlob Werner. Certains auteurs du XIX siècle donnent le mot comme masculin, mais le féminin est aujourd'hui plus répandu. Synonymie : Ékebergite (Berzelius) : nom donné en hommage au chimiste qui en fit la description (Anders Gustaf Ekeberg) ; Leucolithe de Mauléon (Delaméthérie) ; Micarelle (Abildgaard), probablement une wernérite altérée en pinite ; Natrolite d'Hesselkula/Hesselkulla (aujourd'hui Hässelkulla) (Ekeberg) : locution nominale formée du nom d'espèce natrolite et du topotype Hesselkula en Suède ; Paranthine (genre masculin) (Haüy 1804) ; Rapidolithe (Abildgaard), littéralement « pierre à baguette » ; Sodaïte.

Le groupe est un mélange isomorphe des extrémités de la méionite et de la marialite. Les cristaux tétragonaux sont hémiédriques avec des faces parallèles (comme la scheelite), et parfois de taille considérable. Ils sont distincts et ont généralement la forme de colonnes carrées, certains clivages parallèles aux faces du prisme. Les cristaux sont généralement blancs ou blanc grisâtre et opaques, bien que la méionite se trouve sous forme de cristaux vitreux incolores dans les blocs de calcaire éjectés de Monte Somma, Vésuve. La dureté est de 5 à 6 et la densité varie avec la composition chimique entre 2,7 (méionite) et 2,5 (marialite). Les scapolites sont notamment susceptibles d'altération par des processus d'altération, avec développement de mica, kaolin, etc., et c'est la cause de l'opacité habituelle des cristaux. En raison de cette altération et des variations de composition, de nombreuses variétés ont été distinguées par des noms spéciaux. La scapolite est généralement un minéral d'origine métamorphique, présent généralement dans les marbres cristallins, mais aussi avec le pyroxène dans les schistes et les gneiss. Les longs prismes élancés abondants dans les marbres cristallins et les schistes des Pyrénées sont connus sous le nom de dipyre ou couzeranite. De gros cristaux de scapolite commune (wernérite) se trouvent dans les gisements d'apatite dans le voisinage de Bamble près de Brevik en Norvège et résultent de l'altération du plagioclase d'un gabbro.

Scapolite est trop rare pour être utilisé industriellement. Cependant, il constitue des pierres précieuses uniques populaires pour la collection et la joaillerie. Il est généralement utilisé dans des bijoux moins susceptibles d'être endommagés, comme les boucles d'oreilles, en raison de la douceur de ce minéral.

La scapolite a été décrite par le minéralogiste brésilien José Bonifácio de Andrada e Silva en 1800. Il l'a nommée ainsi d'après le grec skapos (« tige ») et lithos (« pierre ») car elle se présente parfois sous forme de longs cristaux striés ; il lui a secondairement donné le nom de wernérite mais ce terme, n'ayant pas l’antériorité, est considéré seulement comme une variété du groupe.

Scapolite est une pierre censée libérer des énergies pour la résolution de problèmes et la réussite. Il fonctionne avec tous les chakras pour éliminer tout blocage et permettre une libre circulation de l'énergie positive. On dit qu'il est excellent lorsqu'il est utilisé dans la vie professionnelle ou personnelle. Son flux d'énergie positif aide également à soulager l'utilisateur du doute, de la confusion et du stress inutile, lui donnant un sentiment de confiance face aux défis ou à l'adversité.