L'opale présente diverses sous-variétés, dont certaines sont utilisées en joaillerie et classées comme pierre fines ; ces variétés se distinguent par leur origine, la couleur du fond ou sa nature. Sans jeux de couleurs elle est classée « commune », avec jeux de couleurs elle est classée « précieuse » ou « noble ». Le « dessin arlequin » désigne une répartition extrêmement rare des couleurs d'une opale, celle de l'habit aux carreaux bien définis, ce n'est pas une variété. Une opale « arlequin » peut être noire, blanche, boulder, etc. alumocalcite, décrite par Kersten sur des échantillons provenant de Lybenstock Erzgebirge, n'est en fait qu'une halloysite. diatomite, peut être considérée comme une variété d'opale, elle se forme par l'accumulation des squelettes fossiles de diatomées (diatomea). fiorite, décrite par le minéralogiste anglais William (Guglielmo) Thomson en 1796, d'après des échantillons provenant du Mont Amiata, commune de Santa Fiora, province de Grosseto, Toscane, Italie. Opale botryoïdale, concrétionnée ou sous forme de stalactite de couleur blanche.Synonymie de fiorite : amiatite quartz hyalin concrétionné (René Just Haüy). forchérite, décrite par le minéralogiste autrichien Aichhorn en 1860 ; opale jaune-orangé trouvée initialement à Holzbrücken mill, vallée d'Ingering, Knittelfeld, Styrie, Autriche, qui doit sa particularité à l'inclusion de microscopiques fragments de réalgar et d’orpiment. hydrophane, décrite par Georges-Louis Leclerc de Buffon en 1785, opale dont la transparence et les feux n'apparaissent que si elle est humide ou immergée dans l'eau. isopyre, décrite par Wilhelm Karl Ritter von Haidinger à partir d'échantillons de ce minéral en Cornouailles. Opale en masse vitreuse noire à rougeâtre rappelant l'obsidienne. mascareignite, variété d'opale d'origine végétale et de squelettes de diatomée. Décrite par Alfred Lacroix en 1936. Son aspect l'a fait prendre pour des cendres volcaniques. Elle n'est présente que sur l'île de la Réunion (Archipel des Mascareignes). ménilite, variété d’opale brune ou grise, décrite à partir d’échantillons de Ménilmontant, Paris. Découvert et nommé par Saussure, mais décrite par Abraham Gottlob Werner sous le terme de polierschiefer. neslite variété d'opale légère et tendre en nodule blanchâtre, décrite par le minéralogiste toulousain Alexandre Leymérie (1801-1878), à Nesle (qui a donné l'étymologie) près de Villenauxe-la-Grande en 1840. L'analyse chimique en a été faite par Damour. Cette opale a la propriété originale de flotter sur l'eau.Synonyme pour neslite : opale nectique quartz nectique opales par dépôts (Siliceous sinter des Anglo-saxons), variété d'opale rencontrées par dépôts de fumeroles ou de geyser. hydrolite (selon Mackenzie) geyserite (synonyme : terpizite) qui désignait au XIX siècle les dépôts de silice amorphe (souvent imprégnée de débris végétaux (plusieurs gisements dans le monde : Chine, Espagne, Hongrie, Islande, États-Unis). viandite, décrite par Goldsmith est également une variété d'opale par dépôts, analogues à ceux de la geyserite. Son aspect particulier, qui rappelle la viande, a déterminé son nom. opale de feu, transparente, jaune orange ou rouge, avec ou sans jeux de couleurs. opale noire, aux feux vifs multicolores sur fond sombre gris à noir, l'opale noire provient presque exclusivement de Lightning Ridge ; les couleurs spectrales paraissent plus intenses sur le fond sombre. Les pierres de haute qualité sont extrêmement rares. opale d'or (Gold opal) variété brun-vert à jaune d'opale, décrite par Ernst Friedrich Glocker en 1847 sur des échantillons de Erdőhorváti, Zempléni Mts., Borsod-Abaúj-Zemplén Co., Hongrie. quincite (synonyme : quinzite, quincyte), variété d'opale rose découverte à Quincy, près de Bourges, Cher, France. Décrite par Pierre Berthier. Ce minéral a longtemps été décrit comme une variété de magnésite. Erreur qui était reprise dans des publications jusqu'en 2000.